Sommaire

Résumé 

Au moment du centenaire de la loi de Séparation des Églises et de l’État, Jacques Robert s’interroge sur l’avenir de la laïcité. Sera-t-elle promise à une fin prochaine ou bien, au contraire, appelée à renaître sous une forme plus exigeante encore que la précédente ?

Ce n’est pas un essai de spécialiste mais un ensemble de réflexions, personnelles et éclairées, d’un juriste qui a beaucoup travaillé sur le thème juridique des libertés publiques.

La laïcité rencontre selon lui de nouvelles interrogations, qu’analyse cet ouvrage. Il veut examiner les différentes solutions proposées en tentant d’éviter les partis pris. Il revient sur la diversité des relations entre État et Églises en Europe et la construction européenne en évoquant le débat sur la mention de l’héritage religieux, voire chrétien, qui a récemment eu lieu à son propos. Il rappelle brièvement l’histoire du modèle français et sa conception propre de la laïcité : la non-confessionnalité de l’État, comme « principe fondateur d’un espace de liberté ».

Il montre aussi la perception qu’ont de la laïcité les différentes religions en présence (protestantisme, judaïsme, catholicisme). Il remarque qu’elles semblent toutes se satisfaire à l’heure actuelle de la législation existante. Il s’attache alors à analyser la question posée par l’existence des sectes et de leur gestion par le politique. Il aborde enfin les défis actuels posés à l’école laïque et montre la nécessité de l’enseignement du fait religieux, dont il souhaite qu’il se développe « au nom de l’intelligence et de la culture » (p. 209).

Enfin, il consacre une grande partie de sa réflexion à l’islam, dont il espère l’intégration à l’édifice laïque : jeûne du ramadan, organisation de la communauté musulmane de France, construction et entretien des mosquées, formation des imams, affaire du voile et sa législation.

Points forts

• Une parole libre et un ouvrage clair sur une notion débattue.

• Une contribution à la réflexion sur les évolutions éventuelles de la loi de 1905 qui développe un point de vue juridique.

Usage dans les programmes scolaires

ME