Sommaire

Résumé

Après une riche introduction sur « religion et société » (« Singulier ou pluriel ? » « Quelles religions ? » « La religion, pas la foi ». « Religion et société civile », etc.), l’ouvrage articule une approche thématique et une approche chronologique. Une première partie : « I. L’héritage et la rupture » va du « régime traditionnel » (« l’État confessionnel ») jusqu’à la « brèche fondatrice : dissocier confession et citoyenneté », œuvre de la Révolution puis du Concordat. La deuxième partie (la plus longue) : « II. Les données permanentes » met en place la « question religieuse » comme question politique et les déterminants pour la période : la notion de tradition, la question romaine, la nation. « III. L’âge libéral de la sécularisation » reprend le fil chronologique, de « l’abrogation des discriminations confessionnelles » à la loi de 1905 (le principe de séparation). « IV.

Le second âge de la sécularisation » est consacré au XX^e siècle, le dernier chapitre, « Aujourd’hui et demain », s’interrogeant sur « un modèle européen des relations entre religion et société ».

Les points forts

• Une approche très informée et très synthétique, par une autorité en matière d’histoire religieuse et d’histoire politique.

• Pour le lecteur français, une mise en perspective, à la fois dans le temps (sur les deux derniers siècles) et dans l’espace (sur l’ensemble du continent européen).

• L’articulation entre l’histoire de la sécularisation et la réflexion, toujours actuelle, sur la laïcité, c’est-à-dire le rapport entre religion et société.

Utilisation possible dans les programmes scolaires