Sommaire

Résumé

Cet ouvrage est la traduction française, enfin publiée à l’occasion de la commémoration du centenaire de la Séparation des Églises et de l’État, d’un ouvrage classique en langue anglaise relu et actualisé par l’auteur pour la circonstance.

Maurice Larkin y décrit « la mécanique qui mène à la Séparation » (préface de Jean-Marie Mayeur, p. 15) : le régime concordataire, l’affaire Dreyfus (véritable entrée en politique de toute une génération socialiste et clivage au sein de la France), la campagne anticléricale de 1900-1904 contre les congrégations, la discussion à la Chambre sur le projet de séparation.

Il explique également le point de vue des catholiques, la dénonciation des associations cultuelles par le pape, qui craignait un effet d’influence sur d’autres pays et redoutait en particulier le développement de l’anticléricalisme en Espagne et en Amérique du Sud, et l’intransigeance de Rome vis-à-vis de cette loi jusqu’en 1924, même si certains ecclésiastiques étaient partisans d’une politique plus conciliatrice.

L’ouvrage s’appuie sur des investigations très riches dans les archives religieuses (fonds des assomptionnistes à Rome, archives des jésuites ou du pontificat de Pie X) ou politiques (archives de Francis de Pressensé, journaliste et diplomate qui a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la loi de 1905, d’Émile Combes).

Points forts

• Un récit vivant et plein d’humour qui fait revivre avec talent les protagonistes de l’époque : du côté romain, les papes Léon XIII, Pie X et leurs conseillers, du côté français, Emile Combes Jean Jaurès, Aristide Briand... et qui fait apparaître la complexité des positions en présence.

• Un livre agréable, voire drôle, sur un sujet a priori austère tout en étant très documenté.

• Un travail de spécialiste néanmoins rendu accessible au grand public.

• Texte complet de la loi de 1905 donné en annexe.

Usage dans les programmes scolaires

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