Sommaire

Résumé 

L’idée majeure développée dans cet ouvrage est que la laïcité est étroitement liée au principe démocratique. Il semble possible (et nécessaire) à l’auteur de « construire une éducation républicaine, où laïcité et République découvriraient leur lien nécessaire » (p. 12).

La première partie est consacrée à la laïcité comme principe fondateur de la société. Elle accorde une large place à l’histoire des conflits scolaires, principalement ceux de 1984 et de 1994.

La seconde partie souligne l’urgence d’une éducation à la démocratie tout en dénonçant les dérives d’une certaine forme de pédagogisme.

La troisième partie revient sur les liens entre éducation et laïcité. Elle souligne l’exigence de la prise en considération des questions de sens, des enjeux spirituels qui traversent la plupart des disciplines et de la laïcité obligée des maîtres.

La quatrième partie explore les liens entre religion et laïcité : Guy Coq y livre un point de vue très critique sur le port du foulard islamique. Il considère qu’il existe une crise dans le rapport des Français à la mémoire chrétienne de leur pays. Il articule de façon originale, dans ses prises de positions personnelles, un point de vue à la fois républicain et catholique. Il se fait ainsi le défenseur de l’éducation laïque et conteste l’existence d’un réseau d’enseignement privé. Mais il demande que la laïcité scolaire prenne mieux en compte la question du sens et des valeurs.

Points forts 

• Une réflexion sur l’éducation, ses missions, le rôle de l’école et ses finalités, sur l’enseignement du fait religieux.

• Une profession de foi pour le métier d’enseignant et l’importance de son rôle dans la société.

Usage dans les programmes scolaires :

ME